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Nous aimerions également inviter nos conférenciers à partager leurs messages avec nous. Tout d’abord, nous avons l’Honorable M. Ahlounsou Sorou Lucien, responsable de la prospection et du développement du département de l’Ouémé et du Plateau au Bénin ; il est également végan. Et vous savez, le climat c’est essentiellement trois éléments : c’est les précipitations, (pluies, neige et autre), c’est le vent et c’est également la température. On a observé de gros changements là-dessus. Ce qu’on observe ces dernières années, c’est beaucoup de changements dans le monde, qui confirment l’existence d’un réchauffement climatique planétaire. Qu’observe-t-on essentiellement au cours de notre siècle ? Nous savons que le climat subit de profondes perturbations cycliques inquiétantes. Alors, plusieurs perturbations sont observées au niveau du climat. Il suffit de regarder autour de nous où les saisons des pluies n’arrivent jamais à temps, ou arrivent à contre-temps. Et la saison sèche qui, peut-être, s’étale beaucoup plus, en ce qui nous concerne en Afrique. Nous avons également remarqué qu’il y a la fonte des glaces, de la banquise dans l’Arctique. […] En fait, l’effet de serre, c’est un phénomène naturel. Mais, il y a un effet de serre additionnel qui vient provoquer le réchauffement climatique. Et les gaz qui provoquent cela, c’est la vapeur d’eau, c’est le dioxyde de carbone. On a beaucoup parlé de carbone au cours des vidéos que vous avez vues. On a le méthane, on a le monoxyde d’azote et on a également l’ozone. Ce sont ces substances, ces gaz-là qui en fait créent le réchauffement par des mécanismes. Lorsqu’on regarde l’effet de serre additionnel, c’est beaucoup plus les hommes. C’est beaucoup plus les activités anthropiques qui en ajoutent. C’est l’homme, en fait, à la fin, qui est responsable du réchauffement climatique que nous vivons aujourd’hui. […] Pour ce qui nous concerne, qu’est-ce qu’on doit faire ? Beaucoup de propositions sont passées. Je vais m’en tenir à quelques-unes. La première chose, c’est qu’on puisse changer notre façon de consommer et de produire. Dans un premier temps, pourquoi pas ? Les gens l’ont dit avant moi : adopter une agriculture biologique. […] Également, au titre des alternatives, des solutions qu’on peut apporter au réchauffement climatique, nous devons réfléchir à une autre forme d’énergie que le carburant que nous consommons, qui, dans nos villes, surtout en Afrique, avec la combinaison d’un certain nombre de facteurs, pollue et dégrade dangereusement la couche d’ozone. […]
